C’était une danseuse célèbre de l’Opéra de Paris. Un soir, elle est sélectionnée par le directeur pour te tenir le rôle principal dans Casse-Noisette.
Avant d’entrer sur scène elle tourbillonne plusieurs fois sur elle-même en faisant de magnifiques arabesques. Ce qu’elle ne sait pas c’est qu’une autre danseuse étoile la jalouse et lui prépare un terrible piège. Pendant qu’elle s’échauffe seule sur la scène, elle est précipitée brutalement dans le vide. La trappe transparente de la scène s’est ouverte !
Olivia tombe lourdement sur le dos et meurt écartelée. On dirait un monstre qui ressemble à Frankenstein avec des lentilles rouges à la place des yeux gisant sans vie sur le sol.
La trappe se referme sur elle. Tout le monde pense qu’elle a disparu.
Un jour le gardien de l’opéra aperçoit l’ombre d’une cagoule noire sans visage qui marche à pas lourds dans les sous terrains en brandissant un couteau plein de sang. Des gouttes glissent le long de la lame par terre. Tout devient lugubre…
Sylver se promène tranquillement.
Soudain, il entend un bruit et voit une ombre longue et angoissante. On dirait une ballerine qui danse. Tout d’un coup il perçoit un grognement de loup. Sylver recule. Il distingue maintenant une gueule grand ouverte énorme et sanglante, des crocs pointus prêts à le dévorer et des poils comme des épines de cactus.
Sylver se fait tout petit. Il se cache derrière un mur. Il se met à trembler. Il est paralysé. Il croit entendre des hurlements, comme une plainte « Ah ouuuhhh Ah ouuuuhhhh »
Elle se met à marcher en tournant son cou dans tous les sens comme un zombi.
Sylver sursaute, il se met à rire nerveusement. Il se rend compte que la tête de la ballerine se détache et se déplace comme une toupie vers lui. Il reconnaît la femme vampire dont la légende raconte qu’à la tombée de la nuit elle revient hanter le sous terrain où elle a été retrouvée morte.
Sylver crie de toutes ses forces. Le bruit résonne dans le sous terrain mais personne ne peut l’entendre. La créature en profite pour cracher un poison qui se répand dans l’air… Quelques gouttes tombent dans la bouche grande ouverte de Sylver. Il commence à se transformer en monstre…
Au même moment la ballerine tourne et tourne encore sans s’arrêter, légère comme la neige dans sa robe blanche. Son visage est apaisé, elle regarde en souriant Sylver pris au piège de son sortilège.
Elle disparaît complètement en dansant vers le ciel.
L’histoire Un sous-terrain hanté a été composée par les élèves de la classe ULIS du collègue A. Dumas à Marseille, accompagné par Crystelle Gauvillé.
Safaa nous propose une lecture audio de l'histoire >>>
Les élèves ont composés leurs dessins sur des panneaux pour l'exposition de leurs réalisations. Safaa a ensuite écrit les textes avec Crystelle.
N°1 Il reconnaît la femme vampire dont la légende raconte qu’à la tombée de la nuit elle revient hanter le sous terrain où elle a trouvé la mort.
N°2 Il distingue maintenant une gueule grand ouverte énorme et sanglante, des crocs pointus prêts à le dévorer et des poils comme des épines de cactus.
N°3 Avant d’entrer sur scène elle tourbillonne plusieurs fois sur elle-même en faisant de magnifiques arabesques.
Après avoir écrit l'histoire ensemble, les élèves de la classe ULIS ont réalisé des dessins pour l'illustrer.
Guidés par Sébastien Mariat, artiste plasticien, Crystelle Gauvillé, responsable du CDI et Karine Denko, AESH.
Médiums : pastel gras, encre de couleur, aquarelle.
Expérience du dessin automatique et de l’art abstrait…Wouaaaouuhhh ! Pour un lâcher prise.
Il est question d’une ballerine qui danse, d’opéra, de monstre et couteau sanglant… Les élèves listent des termes en liens à l'histoire : personnage, lieux, émotion, couleur. Et à partir de ces mots, ils dessinent ce qui est pour eux représentatif de l'histoire.
Dans le sous-terrain hanté de l’Opéra… il y a une ombre longue et angoissante, on dirait une ballerine qui danse…on entend un grognement de loup avec une gueule grande ouverte et sanglante, des poils comme des épines de cactus. Vous avez peur, n’est-ce pas ?
Notre illustration du « sous-terrain hanté » se poursuit…on s’interroge sur les formes : les arabesques de la danseuse, les pointes des crocs et les griffures comme des épines de cactus …et puis les couleurs jaillissent. Libre expression
Une belle série de vampires, têtes de mort et ballerines… qui annoncent une fin terrifiante pour notre histoire de sous-marin hanté.